Trajectoire d'anciens : Yann Menguy, la passion avant tout

FERRANDI Paris : Nos alumnis ont du talent !

Désirant passer à l’étape supérieure, il se renseigne sur les grandes écoles de l’époque et n’hésite pas longtemps avant de s’inscrire à FERRANDI Paris. « Je me revois encore attendre avec mon père et ma mère, qui m’avaient amenés en voiture, devant la grande porte de Ferrandi et partir tout seul avec ma petite mallette, un peu anxieux. Pour moi Ferrandi c’était, et ça reste, vraiment la référence ». Il y passe 3 ans, enchainant un CAP et un BEP. Il se rappelle de son temps passé à FERRANDI Paris comme étant ses plus belles années.
Il se remémore quelques anecdotes, un voyage à Mijoux « Qu’est-ce qu’on avait rigolé », des plaisanteries entre potes « on glissait des conneries dans les sabots des copains qui arrivaient en retard, comme de la crème pâtissière de la veille, des conneries d’adolescents. Après il y avait des moments qui étaient plus simples que d’autres mais j’en garde vraiment de très bons souvenirs ».

A sa sortie de l’école, il tente une année en filière générale qui ne fait que renforcer son envie de rentrer dans le monde du travail. Il enchaîne ensuite Relais & Châteaux et étoilés. « A chaque fois que j’ai fait quelque chose, j’ai voulu que ça ait un sens ». Il travaille trois ans chez Hédiard, puis dans l’hôtellerie rue de la paix au Westminster. Il part ensuite quelques années en Suisse et revient travailler en France tout en participant à l’émission « Qui sera le prochain grand pâtissier ? » où il est repéré par Christophe Michalak qui lui propose d’animer sa Michalak Masterclass. Par la suite, il rejoint l’équipe de la maison Ladurée avant d’ouvrir sa propre enseigne, La Goutte d’Or, en 2016.

Pâtisserie-coffee shop, déco minimaliste, on y retrouve une ambiance de « comme à la maison ». Sur le mur du fond, une grande ouverture laisse apercevoir le laboratoire, à l’image de la boulangerie de son enfance. Mais il ne compte pas s’arrêter là et va en ouvrir une deuxième rue Voltaire sur le même modèle que la première. On y retrouvera cette atmosphère conviviale, mais également une table de chefs, des workshops, une serre urbaine… Une nouvelle aventure qui fait corps avec la motivation du jeune homme « Trouver de nouveaux produits, de nouveaux projets me rend heureux ».

Encore aujourd’hui, Yann entretient une forte relation avec son école, et particulièrement avec ses anciens professeurs qu’il vient voir régulièrement. Il associe FERRANDI Paris à la valeur de transmission, valeur qu’il applique à son tour. « Je leur dois beaucoup parce que c’est quand même grâce à eux que j’en suis arrivé là maintenant donc je pense que c’est le minimum que je puisse faire de retourner voir les élèves qui commencent. Il ne faut pas oublier d’où on vient ». Avec un conseil de sage pour les générations futures : « ne pas vouloir tout, tout de suite ». A méditer…

FERRANDI Paris en 3 mots ?